Les
termites, insectes appartenant à l'ordre des isoptères, se nourrissent
de bois et de tous les autres matériaux cellulosiques (carton, papier,
...). En France métropolitaine, les principales espèces s'attaquant
aux immeubles sont les termites souterrains Reticulitermes, dont les colonies
sont localisées dans le sol. Ces termites viennent chercher leur nourriture
à la surface soit en creusant des galeries dans les matériaux malléables
(plâtre, polystyrène, ...) soit en construisant des tunnels à
la surface des matériaux durs (béton, ...) ou peu engageants (bois
traité, photo ci-dessus). Ils peuvent ainsi se déplacer toujours
à l'abri de la lumière.
Les termites sont particulièrement redoutés car :
La norme NF P03-200 préconise pour la réalisation du diagnostic des termites l'examen visuel (recherche de galeries-tunnels sur la maçonnerie, ...) et le sondage des éléments en bois.
La norme NF P03-200 n'aborde pas les méthodes non conventionnelles (détecteurs acoustiques, radars de mouvements, chiens dressés à repérer l'odeur des termites, ...) dont la validité pratique reste à prouver.
La loi 99-471 du 8 juin 1999 instaurait un 'état parasitaire' dont la durée de validité était de 3 mois, délai fixé d'après la biologie des termites. On considérait en effet qu'une infestation de termites pouvait évoluer substantiellement après un laps de temps de 3 mois.
La pratique notariale étant de joindre l'état parasitaire à la promesse de vente, un nouvel état parasitaire était souvent nécessaire pour la signature de l'acte définitif, le temps écoulé entre la promesse de vente et l'acte définitif étant en général supérieur à 3 mois.
Pour faciliter la procédure pour le vendeur, mais aux dépens de la sécurité de l'acquéreur, la réglementation (article R.271-5) porte désormais à 6 mois la durée de validité de l'état parasitaire, rebaptisé 'état relatif à la présence de termites dans le bâtiment'.